La fatigue auditive n’est pas une vue de l’esprit. Elle peut entrainer et amplifier un acouphène. Il n’est jamais agréable de percevoir une telle sensation dans l’oreille. Cette perturbation gênante s’apparente à un bruit assez indéfinissable. Certains parlent d’un sifflement alors que d’autres évoquent plutôt un son proche du bourdonnement. Un acouphène induit de nombreuses répercussions sur la santé. Mais pour expliquer son apparition, des facteurs multiples entrent en jeu.
Etre dans un environnement ou le bruit demeure excessif entraine une fatigue auditive. Quand les oreilles sont épuisées par des sonorités agressives, l’acouphène en est le symptôme caractéristique. Nous sommes alors en présence d’un traumatisme acoustique. Fort heureusement, cette situation est réversible dans la majorité des cas. Mais ce n’est pas toujours vrai. Une surdité peut survenir si une atteinte sévère a entamé le capital auditif.
Des activités propices aux acouphènes
En milieu urbain, le système auditif est soumis à des bruits forts, intenses, répétés… Sollicitées à chaque instant, nos oreilles souffrent au passage d’une moto vrombissante ou lorsque la sirène d’une ambulance retentit. L’aboiement d’un chien, la musique à tue-tête, les travaux dans la rue agressent constamment nos tympans.
Dans d’autres circonstances encore plus stressantes, le bruit entraine une fatigue auditive caractérisée par une baisse de l’acuité. Sa gravité est déterminée par le niveau sonore, la fréquence et la durée d’exposition. C’est alors que survient l’acouphène. Quand cela arrive, il faut couper court à la spirale infernale car acouphènes et fatigue s’entretiennent mutuellement.
D’autant plus que la survenue d’un traumatisme auditif se cache parfois de manière insoupçonnée dans des activités aussi banales que quotidiennes. S’il s’agit de tondre la pelouse du jardin ou de bricoler à la maison avec des outils bruyants, la sagesse doit inciter à protéger son audition. Les concerts et autres sorties en discothèque présentent également un danger pour l’oreille. Autant en prendre pleinement conscience pour ne pas subir une perte d’audition irrémédiable.
Faire taire un acouphène
Combattre l’acouphène nécessite de se retrouver au calme car l’oreille doit se reposer. Il ne s’agit pas de s’isoler complétement du bruit mais plutôt d’éviter les situations à risques.
Ainsi, porter des bouchons d’oreilles en milieu urbain protège l’audition des décibels en surplus. Cela permet de contenir les agressions sonores que pourrait subir les cellules ciliées de l’oreille tout en diminuant la fatigue auditive. Mais il ne faut pas oublier que les bruits sont aussi un avertisseur de danger. Par conséquent, attention à ne pas se couper totalement du monde extérieur par le port d’une protection auditive.
Par ailleurs, pour que l’intensité de la perception sonore d’un acouphène diminue, d’autres solutions alternatives sont possibles. L’hypnose, la sophrologie ou le yoga permettent de se détendre physiquement grâce à des exercices simples à pratiquer chez soi. Une fois retrouvée l’harmonie du corps et de l’esprit, fatigue et acouphène ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
Toutefois, si l’oreille a été exposée à des niveaux sonores responsables d’une fatigue auditive entrainant une baisse de l’audition et des acouphènes, une consultation chez un ORL est nécessaire afin d’effectuer un bilan auditif. A l’issue de cet examen, un audiogramme permettra d’identifier le problème. Le spécialiste tentera alors d’y remédier par le biais d’une thérapeutique personnalisée.